Monde rempli de vide

Un de ces soirs où je me lovais dans les bras de mon chéri, nous zappions de chaîne en chaîne, vu qu'il y en a que 6, c'était assez répétitif. Après avoir vu défiler les festivités de TF1, les vampirisations de M6, on s'arrête sur France2, et ses Victoires de la Musique.

Le chanteur qui passe à ce moment-là, c'est Cali. C'est la première fois que je le voyais. Ma foi, il a une tête normale et rigolote. Il commence à chanter "C'est quand le bonheur ?" d'abord immobile, puis il commence à agiter les bras, enfin il finit pas jouer avec le fil de son micro et mimer vulgairement et hilarement un twist de quelqu'un de complètement pété. Avec mon chéri, on se regarde et on éclate de rire. Alors on suit sans en perdre une miette, la danse frénétique de Cali surtout à la fin, car là c'est monumentale : il se retrouve complètement à genou par terre et se tortillant toujours, et là on se demande si il a pas pris des trucs ! Enfin, lui il à de la joie en lui et il a bien raison de s'éclater comme il le fait. Je ne sais pas si il fait ça à ses concerts mais j'aimerais bien aller le voir, tiens.

Pour rester dans le contexte chanson, ce midi, à Virgin Grands Boulevards, il y a Calogero qui donne une interview, j'aimerais bien être là mais le travail, toujours le travail. C'est dommage, parce que je suis juste à côté, une collègue m'a conseillé de m'éclipser en douce pour aller voir mon Calogero à moi (ouais, moi je l'aime Calogero). Je crois même que ce soir, il y a un mini-concert au Virgin des Champs. Vais aller voir ça ce midi, tiens, par la même occas', j'achèterais le petit carnet que j'ai vu hier soir.