Monde rempli de vide

Ce matin réveil difficile dans les bras de Romain… A précédé une petite nuit, enlacés l’un dans l’autre, mes courbes contre son corps. Je n’aime pas ces moments-là où je sais qu’il faut que je parte, que je ne peux pas faire autrement. Nous devions partir ensemble mais il avait les yeux encore emplis de sommeil et de doux rêves. Je n’ai pas très bien dormi, le bruit de l’extérieur m’a gêné. J’ai des petits yeux, un café devant moi, les avant bras collés sur mon bureau et la pulpe des doigts qui effleure les touches du clavier noir. Un mal de tête est déjà présent, le temps au dehors est lourd et le soleil haut dans le ciel bleu. Je me demande quand on se reverra, je prends trop de plaisir à être près de lui…

Hier soir lorsque je rentrais, j’ai appelé Nelson suite à son texto du midi. Il était de bonne humeur, je le lui ai fais remarquer en lui précisant que c’était rare tout de même que la bonne humeur emplisse sa tête. Il me dit que dès lors il ne cherche plus l’amour mais je ressens bien quelque part qu’il a toujours envers moi certains sentiments. Je lui ai dis que si il m’appelait ce n’était pas pour rien et qu’il y avait bien une ou des raisons particulières. Il m’assure que non, mais rajoute que oui il veut passer du temps avec moi et après qu’il laissera du temps pour m’aimer ou pas. Moi je sais qu’il m’aime déjà, ses sentiments n’ont pas changés, je reconnais le ton de sa voix.

Je vais avaler mon café, commencer à bosser…