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Lundi soir :
Hier soir je me sens d'humeur coquine. Un dimanche soir étendue sur le canapé devant un film déjà vu.
Je pense au sexe, je pense à mon Coeur, je passe sur T., puis je revois nos deux corps nus dans la pénombre. J'envoi un sms à mon Coeur, aguicheur le texto.... Ai envie de lui et lui propose que l'on se voit le week-end prochain. Réponse immédiate il a envie mais veut entendre ma voix là maintenant. Je l'appelle aussitôt le message lu. Sa voix a quelque chose de... irrésistible.
La voix d'un homme m'excite tout particulièrement. Celle de T. sur son répondeur est chaude, sucrée comme un friandise. Elle me fait fondre sur place, littéralement. Quant à la voix de mon Ange, elle est en même temps rauque et sensuelle, elle peut aussi être douce avec un léger accent de la Bretagne. En comparant avec celle de mon Seb, elle a ce petit truc qui réchauffe. Apaisante à l'oreille comme une caresse le long du coude, un vent léger qui vient faire frissonner mes sens. J'aime particulièrement les voix de mes amants, elles me révèlent beaucoup de choses sur eux. Par exemple celle de mon Coeur est hésitante, il bafouille un peu, hésitant sur ses mots, cherchant à dire les choses bien, ça me révèle sa timidité profonde. Il y a des voix agaçantes et celles dont on en ferait tout un poème, de celles qui entrent dans la tête, qui restent et de celles que l'on n'oublie pas.
Je ne me souvenais plus de la voix de JF jusqu'à ce jour où j'ai regardé les vieilles cassettes de vacances. Pour ses 15 ans, il avait déjà une voix d'homme, celle-là, je l'aurais dans ma tête pour toujours parce qu'elle est la première qui m'a dit des je t'aime. C'est lui qui m'a fait le premier des déclarations et c'est lui le premier que j'ai entendu gémir lorsque nous faisions l'amour, mais c'est aussi la première fois qu'un homme a pleuré dans mes bras, et cela je ne l'oublierais pas. Quand je revois son visage et ses sourires, je remarque des similitudes avec mon Seb.
En n'oubliant pas la voix de mon Latino, avec son accent chaud qu'il a gardé. Sa voix à lui est comme une invitation à la débauche. Comme de ces voix chaudes qui vous prennent toutes entières, celles où on s'abandonne, qui vous donne envie de céder à toutes les folies. En même temps, lorsqu'il me parle en portugais, ça m'excite et j'ai des frissons partout le corps. Il n'y aurait que sa voix et rien d'autre, ce serait l'idéal.
Récemment, je parle à mon jumeau astro, un vierge tout comme moi. Lui, j'aimerais au moins une fois entendre sa voix. Rien qu'une seule fois.
Je remémore dans ma tête le rire de T., je n'aime pas son rire, je le lui ai dis mais il s'en ai moquer. C'était un de ces soirs à l'hôtel, nous chahutions sur le lit à moitié nus, et il s'est mis à rire, je me suis enfouie dans l'oreiller et me suis moqué de lui. Sur le coup, il l'a mal pris et quand il m'a demandé ce qui me faisait marrer, il a boudé et a fait la moue. Mmmmm..., j'aimais le regarder lorsqu'il faisait la moue. Tout en lui m'excitait, jusqu'au moindre battement de ses cils de biche (parce qu'ils sont long et blonds). Souvent avant de s'endormir, je posais ma tête sur son torse et il me caressait la nuque. Alors je pouvais lui prendre sa main libre et jouer avec ses doigts. Je les entremêlais, les croisais aux miens pour ne plus les lâcher. J'e m'endormais ainsi serrant ses doigts dans le creux de ma main...
Toutes ces choses me manquent, il me manque terriblement, je pensais pouvoir l'oublier, ce fut trop aisé. Rien que ce soir je rentrais, Within à fond dans le casque et je me passais cette chanson sur laquelle il m'a fait l'amour la première fois, je ne l'oublierais jamais...
Ce 18 janvier sera la dernière fois où nous avons fait l'amour, celle où nous avons échangé le dernier baiser, le dernier regard. Je revois la scène, Chatelet, il prend le métro, moi le RER, il glisse son ticket et je me retourne pour le regarder, comme si je pressentais que c'était le dernier souvenir que j'aurais de lui : un sourire et un clin d'oeil. J'ai envie de le voir, envie qu'il me prenne dans ses bras, qu'il me serre contre lui. Mais non, plus jamais il ne le fera, plus jamais...