Monde rempli de vide

Comme par hasard, je sentais que la journée de vendredi serait angoissante...

Je ne me suis point trompée, charge de travail, visite médicale dont après laquelle me suis paumée en sortant, marche d'une demi-heure avec des talons sur des trottoirs de merde, fin de journée à 18h, marche dans Paris avec Abdel mon pote, dîner Mr Do (pour citer Pix !), RER... Arrivée dans le froid, le vent, marche douloureuse à cause de mes chaussures.
J'entre chez ce qui peut me servir encore de frère, je trouve un mot tapé sur Word très hot hot hot avec un petit commentaire de ce cher connard d'éviter de laisser des trucs comme ça sur le PC. Je nie, ce n'est pas moi, pourquoi prendre en charge l'accusation d'une autre personne ? Il me gueule dessus et finit par me demander de partir et qu'il ne veut plus me voir. En stress, je ne sais pas qui appeler, ma tante, ça ne répond pas, sont partis au cinéma... Mes parents, je leur explique, appelle ma grand-mère... et finalement me résout à joindre mon Latino pour me confier (il ne peut rien faire pour moi, il n'est pas chez lui... )

Finalement, me voici à La Défense, trajet moins long (20 mn), stress en moins, accueil plus chaleureux... En sachant que je suis bien mieux chez eux :  mon linge sentira bon, je mangerais de la nourriture saine, je ne sentirais plus le graillon, je n'aurais plus besoin de me demander si j'ai le droit de faire telle ou telle chose (poser mes affaires dans la salle de bains, ne pas cacher mes p'tites culottes et les laver moi-même, etc....).