Monde rempli de vide

Gentille et jolie jeune fille d'un quart de siècle chercherait à partager un appartement avec l'homme de ses rêves voire un très bon ami. Accepte aussi appartement à partager avec moi-même...

Et voui, je cherche un logement pas trop cher, pas trop mal, pas trop pourri, pas trop... seule ?
J'ai déjà entrepris multiple démarche auprès de propriétaires cupides et méfiants, des amis qui connaissent des amis qui connaissent eux-mêmes des amis qui..., puis j'ai pensé à la collocation avec certains de mes proches (je peux les considérer ainsi, oui). Premier essai, N. (le Latino Lover) est d'accord mais n'a pas de revenus et est en galère en ce moment, deuxième essai, Abdel, mon vieux pote de toujours, il est intéressé mais n'ose pas me le dire (et puis je ne me vois pas passer le reste de ma vie à ses côtés... gnark gnark gnark !). Pour finir, j'ai appelé Alex, un ancien collègue de bouleau avec lequel j'avais quelques affinités amicales. Il peut m'héberger, mais en ce moment son cousin est chez lui et il part en mars. Mais il pense soudainement à son ami qui habite un F2 à Créteil, il n'est presque jamais chez lui et cherche une personne pour occuper son logement, mais je ne connais pas encore la réponse. Grrrrr ! pas de chance Guizmounette ! Dernière tentative, mon ancien proprio, il n'a rien pour le moment à louer. Dommage mais bonne année quand même Melle ...... .

La terre entière est contre moi, je le sais bien, là au fond de ses entrailles dégoûtantes, qu'elle ne m'aime pas en ce moment. D'abord, elle ne veut pas que je rencontre des gens, puis elle me donne toujours mal à la tête, puis aussi plein d'autres choses anodines auprès desquelles je n'ai pas fait de rapprochement. Pfiou, ces mots à la seconde saisis si vite, ça me donne le tournis...

Au sujet de T., pas d'espérances, il crèche toujours chez ses parents et ne comptera certainement pas vivre avec moi, déjà qu'il commence tout juste à me supporter quand on se voit le samedi, alors je n'imagine même pas tous les jours. Même juste le soir, parce que la semaine, oulà, on travaille comme des dingues. Au début, on aimera ça, on fera du sexe tous les soirs, et le week-end on le passera sous la couette à faire des gros câlins. Mais un jour, on s'engueulera pour rien, et puis il faudra qu'on se supporte, et on aura ses regards médiocres de travers... La vie est comme ça, rien ne pourra la faire changer.