Joueb.com
Envie de créer un weblog ? |
ViaBloga
Le nec plus ultra pour créer un site web. |
Jusqu’à présent, je me suis toujours laissée porté par le courant. Dès lors, j’ai envie de ne plus suivre tout le monde, et de vivre à ma façon. Je ne veux plus entendre des « si j’étais toi, je ferais… » ou des « à mon avis, tu ferais mieux de… ». Plus jamais de ces phrases minables qu’on dit quand on a bien pitié des autres. Je ne pense pas être une ratée, je pense que je me suis assez bien réussie, vu que je me suis élevé presque toute seule (merci Tata).
Quand j’étais petite, mes parents ne s’occupaient pas trop de moi en fait, il n’y a que ma tante qui mettait son grain de sel dans mes préoccupations enfantines. A mon adolescence, elle n’était plus là pour s’occuper de mes soucis post ado. Quand je me suis rendue compte qu’il fallait que je me prenne en main, je l’ai fais. Personne derrière moi pour me demander si j’avais fais mes devoirs, si j’allais bien, etc… Non, juste moi et mou double. Oui, au passage entre l’enfance et l’adolescence, je me suis inventée un ami imaginaire, d’habitude ces choses-là se font dans la petite enfance vers 4 ou 5 ans. Moi non, j’avais 10 ans.
10 ans, l’âge du commencement de toutes mes emmerdes, premières règles, premiers poils pubiens, premiers tétons, première culotte mouillée… C’est à cet âge-là que j’ai commencé à me masturber (et oui !, quelle franchise là) et j’ai compris aussi, que toute ma vie j’aimerais ça. A 10 ans, normalement, on ne se masturbe pas, on joue à la Barbie. Ce n’est pas que je n’y jouais pas, mais je leur faisais avoir des relations lesbiennes à mes Barbie. Je n’avais pas eu la chance qu’on m’offre un Ken, alors mes Barbie étaient lesbiennes.
Vers l’âge de 8 ans en CE2, j’avais une copine dans ma classe. On était comme les deux doigts de la main (conf. Forrest Gump), on ne se quittait jamais, on était tout le temps ensemble. Un jour on a décidé de se marier. Alors un midi après la cantine, on s’est enfermé dans les toilettes et on s’est mariée. Depuis ce midi-là, tout les jours, comme un rituel, on retournait s’enfermer dans les toilettes et on se faisaient des bisous sur la bouche. Première expérience lesbienne à 8 ans…. Ca promet pour l’avenir ça !
Quand je suis arrivée au collège en 6ème, je craquais complètement sur mon prof de sport. Un jour, je lui ai dis que j’étais amoureuse de lui, il m’a sourit mais j’ai senti qu’il était aussi très gêné. Plus tard, en 4ème, je me suis amourachée du chauffeur du car. Le soir, avec une copine (qui était une chaude !) on allait traîner dans un endroit où tout les chauffeurs de cars se réunissaient avant de reprendre leur trajet. Ils nous payaient des coca, et nous on mouillaient nos culottes. A cette époque, jamais je n’aurais pu tenter quelque chose, sachant que nous avions à faire moi et ma copine, à des hommes d’une quarantaine d’année. Alors, on se permettait juste des fantasmes où on s’imaginait faire des cabrioles au fond des cars, là où il y a une grande banquette, les rideaux fermés…
Est arrivé l’âge où j’ai eu ma première expérience sexuelle. Enfin quand je dis sexuelle, je pense à la première fois où j’ai touché le sexe d’un garçon. J’étais en 5ème, il s’appelait Florent, c’était un garçon de ma classe très gentil et très doux. Aux intercours, on se retrouvait dans les toilettes (bin oui, ce sont les seuls lieux où on est pas surveillé) et on se touchait mutuellement à travers nos vêtements. C’était complètement anodin pour ça, mais moi j’avais toujours envie de plus, en cours je ne pensais qu’à ça, surtout que nous étions assis à côté. Un jour, je lui ai dis de me « la » montrer. Il a accepté et ce jour-là restera dans ma mémoire, parce que son pénis était tout petit (on avait que 13 ans). Et en moi-même j’avais bien ri parce que je regardais déjà à l’époque des films X sur Canal +. Donc à côté du braquemart de Rocco, mon Florent était bien ridicule. A mon tour, il m’a demandé de lui montrer, et j’ai dis non et je me suis sauvée en le laissant le pantalon aux chevilles et la porte grande ouverte. Et dire que si j’avais osé, je l’aurais peut-être touché.
Au lycée, j’ai eu mon premier vrai grand amour, celui qui fait souffrir, qui fait pleurer, mais qui fait jouir aussi. Ma première fois s’est passé un 1er mai. Je m’en souviendrais tout le temps…. Mais je n’ai pas envie de raconter aujourd’hui, peut-être plus tard.
Maintenant, je suis moi, telle quelle, je n’ai pas changé, je suis juste adulte, et j’ose plus à présent. Quand je repense à mes années passées, je me dis quand même que j’ai toujours été une cochonne, et j’en suis fière !
Commentaires :
Chninkel |
Tatata....Ca fait un peu grand déballage tout ça. Et ça me laisse dubitatif sur le coup.
Répondre à ce commentaire
|
valandraa 20-04-04
à 16:07 |
Re: Tatata....Qu'entends-tu par là ? Je déballe, ça me fait du bien ! C'est un journal je pense que c'est le but, le déballage Bisou, Val Répondre à ce commentaire
|
Chninkel 20-04-04
à 16:56 |
Re: Re: Tatata....Tu assumes qui tu es. C'est bien mais je trouvais l'ensemble un peu racoleur.
Mais c'est à mettre sur le compte de cette saleté d'éducation machiste et puritaine que reçoivent les mecs en France. Répondre à ce commentaire
|
Nefal 20-04-04
à 20:35 |
Un coucou en passantJe t'envoie un petit vent frais et léger..
Répondre à ce commentaire
|
valandraa 23-04-04
à 11:47 |
Re: Un coucou en passantMerci Nefal ! Bisou à l'illustre inconnu qui m'envoie un vent frais... Répondre à ce commentaire
|
à 14:55