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Ma soirée ne fut pas très gaie. Je parlais à Mon Prince de mes craintes, de mes peurs. Il me rassurait, je me suis mise à pleurer. Je ne sais nullement la raison. Sans doute à cause de mes interrogations perturbatrices que je me pose depuis que je fréquente ce garçon...
Tous les soirs et ce jusqu’à minuit passé, nous parlons ensemble de notre journée. Mais bien vite la discussion devient plate et le même sujet revient sans cesse : le sexe, le sexe et le sexe… Malgré que ce sujet m’intéresse fort peu, il est des fois où j’aimerais entendre des mots tendres. Je suis pire qu’un toutou, j’aime que l’on me flatte, que l’on me dise que je suis jolie… De me rassurer, en fait ! Mais tout le monde n’est pas disposé à me dire ces choses-là. Je dois reconnaître qu’il n’y a qu’une personne qui sait me rendre le sourire et me donner de la joie. Récemment, j’écrivais mon journal sur un site, mais comme celui-ci est en dérangement permanent, j’écris donc ici. Puisque je peux mettre ce dont j’ai envie, les images que j’aime, les phrases que j’aime. J’avais donc écrit une page pour lui, rien que pour lui. Pour lui exprimer ma gratitude envers tout ce qu’il fait pour moi. Malheureusement, il n’a pas eu le temps de la lire, et je ne peux plus y accéder. Je viens juste de l’avoir au téléphone, j’aime quand il m’appelle que je suis au bureau. Cela me permet de me déconnecter un moment, et d’entendre sa douce voix rassurante. Lui, il sait me parler, me rassurer, me dire de si jolis mots, de si jolies phrases… J’aime aussi lorsque j’ouvre mon mail et que je m’aperçois qu’il m’a écrit. Juste un petit mot pour dire qu’il pense à moi, qu’il espère que je vais bien, ça me donne tellement de bonheur dans le cœur.
Plus tard…
Comme le mental est étrange ! Ce matin, je me sentais triste, aigrie, froide, seule, abandonnée… Mais un simple coup de fil me redonne le sourire et me rend les joues rouges. Oui, il me fait rougir, sa voix me transporte vers d’autres cieux, là où je suis bien, gaie, et où je peux enfin être moi-même. Avec lui, pas de secrets, pas de dissimulations, je suis moi-même, parce que je sais qu’il m’aime ainsi, tel que je suis réellement. Il m’a appris que j’étais sensible, et que ce que je penchais ici correspondait exactement à ce que je pouvais ressentir au fond de moi. Ce qui l’étonne surtout, c’est que je puisse comme ça sans réfléchir, débiter toutes ces phrases. Mais pour moi, le jeu (s’il en est un !) est simple. J’écris comme je parle, là est le secret… Dans ma tête tant de choses se bousculent, se cognent, le mal arrive, je sens la douleur monter, je ne peux rien y faire, je ne peux que subir les souffrances de mon cortex, il est là, je le sens…