Monde rempli de vide

Ce jour, j’attends… (on est le 25 je crois) mais j’attends. Qui, quoi ?

Je la sens là au fond de moi, cette attente que je trouve longue. Je suis assise en tailleur, sur un banc ma foi fort confortable. Je le vois de temps à autre passer devant moi. Hier, nous avons parlé, aujourd’hui là à bientôt 18h30, je l’attends. J’attends qu’il termine son travail, qu’il vienne et qu’il me sourit, m’embrassera-t-il ce soir ? J’aimerais tant qu’il ose poser ses lèvres sur les miennes et qu’il me donne le plus doux des baisers.

Un baiser que je conserverais à jamais. Effort colossal pour ne pas entrer et me jeter à son cou, le couvrir de baisers tendres et doux.

Les gens ici m’amusent, depuis tout à l’heure j‘ai du en voir passer peut-être une centaine. Certains sont drôles, d’autres tristes, mais ils sont tous différents et c’est ça qui compte après tout. La St Valentin n’est pas si loin, il y a encore des cœurs dans les magasins.

Il arrive, il a mis son blouson, il vient, je délaisse mon récit à ce point pour l’instant. Quelle est longue cette attente ! Soupirs de satisfaction, il est là…