Monde rempli de vide

Ce matin, après avoir reçu les deux accusés de réception de mon cher et tendre, je me suis rendormie doucement dans la torpeur et la chaleur de ma couette.

En fait, je n'ai pas trop dormi depuis cela, j'ai pensé à lui, rien qu'à lui. De plus, cette nuit, j'ai songé à lui, et rien qu'à lui. De jolis rêves se sont immiscés tout doucement dans ma tête, pour me faire oublier tous les mauvais. Et puis, vers 10h47, je décide de me lever, je me rends compte que j'ai bien dormi, et que la nuit est finie pour moi. Je regarde mon téléphone, au cas où j'aurais reçu un message que je n'aurais pas entendu, mais rien. Je m'élance de mon lit (toujours, pour ne pas que la main grise m'attrape le pied), je me dirige vers la fenêtre. J'ouvre le volet, et là ! Le sol et le toit sont immaculés de cette substance blanche, de la neige ! De la neige partout, sur les arbres, sur les feuilles, sur l'herbe, sur les toits, sur la route. Aussitôt, je me met à penser à lui, a-t-il été travaillé ce matin ? Je pense oui. J'ai envie d'allumer le PC, mais non, je suis encore dans le sommeil. Je descend et prend mon café devant "La guerre des Stevens", ils sont à la plage, ils vont du surf, ils sont bronzés... et ici il neige.

Je larve un peu avec un bon livre que je termine, "Je voudrais que quelqu'un m'attende quelque part", j'aime ce genre de livres avec une écriture un peu similaire à la mienne. Je regrette toutefois de déjà l'avoir terminé, j'en veux encore des comme ça. Je remonte dans ma chambre, met un CD de techno (style Daft Punk, etc...) et j'allume le PC. Pendant que cette machine s'évertue à démarrer lentement mais sûrement, je pose mes deux mains sur le radiateur situé sous la fenêtre et je regarde la neige en pensant à lui. Puis le PC allumé, je me connecte sur MSN, R. et A. sont branchées, je leur parle un peu, de leur dire qu'il neige, et que je suis bien. Elles bossent, pas moi !

Puis j'ai envie d'écrire, tout ce qui me passera par l'esprit. Mais que dire, j'ai envie d'écrire une de ces nouvelles que j'écrivais adolescente (d'ailleurs, je n'ai pas remis la main sur mon cahier, grrrr...), des nouvelles captivantes avec des fins assez douloureuses où très heureuses. Des nouvelles que je pencherais ici, mais je n'ai plus autant d'inspirations pour cela. Hier, je lisais le joueb de WUS, je me disais, que lui, il avait de l'imagination, pour écrire toutes ces nouvelles, aussi différentes l'une de l'autre. Et puis je pensais à Wandess, lui et ses histoires romantiques, je rêve en lisant ces récits, j'aimerais avoir autant d'idées et de jolis mots comme lui. Mais je n'y arrive pas. Il dit dans un des commentaires qu'il a laissé sur WUS, que chaque personne à sa manière particulière d'écrire, et que, après écrit d'un texte, l'auteur trouve toujours son texte nul et qu'il se demande bien pourquoi il a écrit des trucs pareils. Mais les autres, les lecteurs aiment lire, donc ce n'est pas si quelconque qu'on ne pourrait le penser, nous auteurs.

Les flocons tombent de plus en plus gros et de plus en plus nombreux, ils tombent dans tous les sens, c'est beau...